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  • Writer's pictureYppiqueTrot

Délia du Pommereux au Paralympiatravet


A l'occasion de sa course à Aby, on est revenu sur la carrière de Délia avec son Lad Adrien Charbonneau. On a décidé de l'interviewer. Je le remercie d'avoir pu me traduire les paroles de sa crack (humour).


Délia du Pommereux by Kristin Riise Ødegård



Bonjour Délia,


Depuis ta qualification, tu es chez Sylvain Roger, quels sont tes meilleurs souvenirs ?


C'est ma victoire au niveau groupe I, le prix de France. J'ai toujours tourné autour de cette victoire. Au critérium, je finissais deuxième de Davidson du Pont, j'ai également été quatrième du Prix d'Amérique. C'est un peu la consécration de ma régularité.

Avant d'avoir réussi à devenir régulière, j'étais très fautive, mais j'ai réussi à travailler cela et c'est ce qui m'a permis de décrocher mon premier groupe I.



Justement, lorsque tu étais beaucoup fautive et peu régulière, est-ce que t'y croyais encore ? Et ton entourage ?


Lorsque j'étais arrêté, on avait tous la crainte que je ne revienne jamais à mon meilleur niveau. J'ai pris du temps à revenir au top, mais lorsque j'y étais, j'étais régulière. Mon entraîneur et mon lad ont changé ma manière de travailler, je travaillais moins fort, j'ai dorénavant couru cachée, je n'ai pas eu de réel combat depuis 1 an. Avant ça, j'avais des courses plus dures, je sortais à 2 ou à 3 nez au vent ou parfois j'allais en tête. Ce changement a payé.


Est-ce que tu as un repas préféré ?


Comme tous mes collègues, j'adore les carottes et manger de l'herbe.



Comment tu es le matin à l'entraînement, et ton caractère en général ?


Je pense être une jument gentille, un peu caractérielle par moment mais c'est cela qui fait que je cours au haut niveau. Je suis une jument joueuse. Je sais exactement ce que l'on attend de moi, on me travaille toujours de la même manière et les mêmes jours, le lundi et le jeudi. J'adore faire ce que je fais. Mon entourage fait tout pour que j'ai le moral, c'est formidable.



Tu vas courir le Paralympiatravet, comment s'est passé ton voyage ?


On est tous très bien arrivé, le chauffeur a très bien roulé. Je suis un peu dépaysé car je n'ai jamais fais un aussi long voyage. Mais je suis tout de même habitué, ma deuxième course était à Cagnes-sur-Mer, sois 900km. J'avais mon foin et mon eau, je n'étais pas du tout anxieuse.



Comment abordes-tu cette course ? Ta préparation s'est bien passée ?


Ma préparation s'est bien passée, ma course de semi-rentrée à Enghien était bonne. Après Cagnes-sur-Mer, j'ai eu le droit à un peu de repos, mais je n'avais pas perdu en condition. Eric Raffin m'avait travaillé à Vincennes, puis on a couru assez sage à Enghien où l'on a fini très fort.

On est parti mercredi soir en Suède, et j'ai eu le droit à un travail le matin avant le départ. Tous les feux sont aux verts.



Et après, quel est ton programme ?


Je ne devrais pas aller à l'Elitloppet, j'irais directement sur le René Ballière fin juin à Vincennes. J'aurais le droit à une semaine de break, et après cela on va me préparer pour cette course là.


Merci, et bonne chance.



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