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Writer's pictureYppiqueTrot

A la découverte de Guillaume Gillot

Avant de commencer l'ITW, je tenais à remercier G. Gillot d'avoir répondu à mes questions.


Guillaume Gillot sur son caddie, qui précise, en rigolant, que c'est la monture avec laquelle il a gagné le plus de courses.




Comment l’amour des chevaux vous est tombé dessus ?


C’est une question assez simple à répondre. Mon père étant l’un des jockeys de premier plan des années 80-90, je l’ai beaucoup suivi sur les hippodromes dès mon plus jeune âge, mais aussi à Grosbois, où il entraînait au début. Il ne se passait pas un jour sans que je sois au contact du cheval et c’est tout naturellement que je l’ai aimé. Mon père père m’a en quelque sorte transmis un virus dont il n’existe aucun vaccin...



En dehors des chevaux, quelles sont vos autres passions ?


C’est peut-être malheureux à dire, mais je n’ai pas vraiment d’autres passions que les chevaux. Je me réveille et m’endors en pensant à eux. Partager un verre après les courses ou une bonne table avec mes amis est mon loisir préféré, mais il faut bien avouer que les chevaux sont bien souvent au cœur des conversations !! Allez si, j’aime bien le 7ème art, quand même.



Parmi toutes vos victoires, laquelle vous a le plus marquée ? et pourquoi ?


En tant que jockey, c’est l’Ile de France avec Ludo, car c’est la plus belle course que j’ai gagné et c’est le meilleur cheval que j’ai monté. Comme driver, je dirais un Quinté avec Nuit Torride, car c’était la première fois qu’elle regagnait après sa mise à pied d’un an pour un contrôle positif. Un premier pansement sur une plaie béante dont la cicatrice ne se refermera jamais complètement. On battait Nimrod Borealis et Prodigious... c’était fou.


G. Gillot avec Ludo de Castelle


Votre petit chouchou de l’écurie ?


Oulà !! Là c’est plus compliqué, car ils sont nombreux. Ils ont quasiment tous un surnom. Sans dire qu’il est le préféré, il faut bien avouer que Gai Matin est très bien vu.



Que pouvez vous dire au sujet de votre relation avec Éric Raffin ?


Elle est plutôt bonne (sourire). On a pas vraiment le même caractère, mais on se comprend bien. Il sait que humainement comme professionnellement, il peut dire et faire des choses qu’il ne pourrait pas avec tout le monde. Il est très respectueux, calme et peut me recadrer en deux mots ou un regard. Entre nous, y’a pas d’embrouille, on se fait confiance, on se dit les choses et on ne se ment pas... c’est mon ami.


Eric Raffin et Guillaume Gillot



Hallix vous a permis, en tant qu’entraîneur, de vous faire gagner les plus belles courses de votre carrière. Le rêve du cornulier est-il déjà dans un coin de votre tête ? Et sinon, quels sont les prochains objectifs avec elle ?


Hallix, c’est mon joyau. Elle est celle que j’attends depuis mon installation. À vrai dire, j’ai bon espoir de la voir un jour au départ de la Belle, mais ce n’est vraiment pas à l’ordre du jour. Si, j’ai fait du Président de la République le 27 Juin prochain son objectif, il est pour moi une obsession !! C’est une course qui me tient tout particulièrement à cœur.



Un message à faire passer à un jeune qui débute ?


Si je devais donner un conseil à un jeune qui commence, je lui dirais d’observer et surtout d’écouter ses aînés. Rester humble, consciencieux et faire passer le confort de l’animal avant le sien. Un cheval doit être aimé pour être performant.



Quels chevaux conseillez nous vous de suivre dans un futur proche ou lointain ?


J’ai un super cheval qui est éloigné des hippodromes depuis plus d’un an qui s’appelle Embleme Castelets. S'il arrive à retrouver son meilleur niveau, c’est un cheval qui fera reparler à coup sûr de lui. Ivre de Toi est une pouliche que j’aime bien. Délicate mentalement, si elle prend ça du bon côté, c’est une pouliche qui a un bon niveau. Guerrier Castelets me semble en retard de gains.



Photographie d'Alabama Blue prise par BR Horse Racing

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